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Quand le corps dit stop — burn out, fatigue et synchronicités : ce que mon vécu m’enseigne encore aujourd’hui

  • 5 juin
  • 4 min de lecture

femme fatiguée
Quand la fatigue s'installe

1. Le corps parle… parfois plus fort que la tête

Juin.

Ce mois où, chaque année, mon corps me rappelle une chose essentielle : ralentir.

Ce matin-là, je me suis réveillée vidée. Et comme souvent, les “synchronicités” ont suivi : un rendez-vous annulé, deux erreurs dans mon agenda... Rien de grave, mais suffisant pour que je comprenne le message.

Aujourd’hui, je sais que je ne suis plus dans le même état de fatigue qu’en 2018/2019, mais je reste attentive aux alertes.Et j’avais envie de vous partager ce que ces signes me disent encore, 6 ans après avoir vécu un burn out.


2. Mon burn out en 2018–2019 : l’effondrement et le réveil

  • Une fatigue extrême, une envie de faire plein de choses mais l’impression d’être vidée

  • Le mental qui pousse : “allez, encore un effort”

  • Le corps qui lâche : douleurs chroniques, confusion, trous de mémoire (ce mot simple que vous avez “sur le bout de la langue”... et rien ne vient)

📌 Cette période a été très éprouvante, un vrai tournant de vie. Ce n’est pas un hasard si on parle parfois du burn out comme de la “nuit noire de l’âme”.

Avec du recul, je le vois aussi comme un cadeau : il m’a forcée à me remettre au centre, à redéfinir ce qui comptait pour moi.Aujourd’hui encore, certains mécanismes peuvent se réactiver. Mais j’ai appris à écouter mon corps pour rectifier mes postures — vis-à-vis de moi-même et des autres. Et à faire de la place pour ma part créative, qui était étouffée.

3. Juin, un mois “chargé” : la mémoire du corps

Juin marque souvent la fin d’un cycle : scolaire, émotionnel, professionnel. C’est aussi un mois où se rejouent certaines tensions — charge mentale, mémoire cellulaire ou transgénérationnelle.

💬 Cette semaine, après un week-end intense, j’étais à plat. Des projets pro et perso m’ont beaucoup mobilisée. Et lundi, plus de jus.Et comme souvent… la vie m’a envoyé ses signaux.Deux rendez-vous annulés. Deux autres que j’avais oubliés d’effacer : ils avaient été déplacés. J’aurais pu m’auto-flageller : “tu n’as pas été professionnelle”

J’ai préféré en rire. Et profiter de ces trois heures “offertes” pour créer, à mon rythme. C’était exactement ce qu’il me fallait.

4. Synchronicités, fatigue, annulations : hasard ou invitation à ralentir ?

Le mental veut tenir. Coûte que coûte.Mais le corps, lui, est plus sage. Ces petits dérèglements du quotidien sont parfois des rappels à l’ordre doux :

  • 🔁 Une pause imposée

  • ⛔ Un empêchement qui évite la surcharge

  • 🧭 Un rappel à revenir à soi

Après 15 ans d’exercice en libéral, je constate que mes rendez-vous s’annulent plus facilement… quand je suis fatiguée. Une forme de synchronicité, ou simplement d’intelligence du vivant ?

5. Burn out : une mécanique invisible… mais implacable

“Le burn out n’arrive pas d’un coup. Il se construit, souvent sur des mois, parfois des années.”

Voici les 4 phases typiques :

  1. ⚠️ Phase d’alarme : stress constant, troubles du sommeil ou digestifs

  2. 💪 Phase de résistance : on “tient bon”, les symptômes semblent s’atténuer… mais le corps s’habitue à souffrir.

  3. 🔥 Phase de rupture (burn in) : l’énergie se consume à l’intérieur. Le repos ne suffit plus à régénérer

  4. 🚫 Burn out : effondrement. On fonctionne en mode automatique, émotionnellement anesthésié.e


📌 J’aime utiliser la métaphore de la plume, de la brique et du bus :

·        🪶 La plume : petits signaux ignorés (rhume au début des vacances, lumbago "ponctuel")

·       🧱 La brique : symptômes chroniques (troubles digestifs, douleurs persistantes, insomnies)

·       🚌 Le bus : effondrement total, arrêt complet du corps ou accident

6. Se remettre au centre : pas un luxe, une nécessité

Dans un avion, en cas de dépressurisation, on vous dit : mettez votre masque avant d’aider l’autre.Et pourtant, la plupart d’entre nous pensent spontanément à le donner… à l’enfant à côté.Mais si vous perdez connaissance… qui l’aidera ?

💡 Prendre soin de soi d’abord, ce n’est pas de l’égoïsme. C’est une forme de responsabilité.

Voici quelques pistes concrètes :

  • S’allonger 30 minutes par jour, sans obligation de performance

  • Couper les notifications inutiles

  • Dire non sans culpabiliser

  • Se reconnecter à ses besoins profonds (sommeil, silence, relations authentiques)

7. Ce que j’apprends encore (et que je réapprends chaque année)

On ne sort jamais totalement du burn out. Mais on apprend à vivre autrement.

🌱 C’est un équilibre fragile entre l’envie d’en faire trop… et la nécessité d’en faire moins, mais mieux.

Mon corps se souvient. Juin, pour lui, c’est une alerte. Il se crispe, il me dit : “Pas encore ça, s’il te plaît.”

Et j’écoute.

Ralentir n’est pas un échec. C’est une preuve de lucidité. Et c’est apprendre à respecter ses propres besoins, et non ceux dictés par la société.

Nous vivons dans un monde calibré pour des profils extravertis, dynamiques, toujours “en action”. Mais chacun a des besoins différents. Je suis plutôt introvertie. J’aime les échanges, mais pour me ressourcer, j’ai besoin d’espace, de silence, de solitude. Et aujourd’hui, je m’autorise à l’écouter.

8. Et vous, que vous murmure votre corps ?

Si vous vous sentez à bout… ce n’est peut-être pas une simple fatigue. C’est peut-être un appel à revenir à vous. Le burn out peut être une chute. Mais aussi un réveil, une reconstruction.

🌱 Et cela commence souvent par une pause. Une écoute. Un pas.



💬 Envie d’aller plus loin ?

Si ce texte vous a parlé, si vous vous reconnaissez dans ce que j’ai partagé ici, je propose des accompagnements respectueux de votre rythme, pour prévenir ou traverser l’épuisement.

📩 Contactez-moi pour en discuter.

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